Les Plumes d'Akéva

Presse Camerounaise : “des kalachnikovs à bille” font rage dans la guerre des chiffonniers

0

La destruction est plus que massive. Au maudit nom des jetons et de la protection des intérêts sordides, la presse camerounaise qui tangue depuis bien longtemps, est entrain de chavirer. ça coule déjà! la barque Cameroun prend de l’eau! Et là, nous touchons le fond. si pour les britanniques c’est God save de Queen, pour akéva!, c’est God save the Press!

presse à gage libérez le planché! C’est dommage mais c’est la triste réalité. on s’éloigne de plus en plus de cette âge d’or de la presse camerounaise, où le story telling, le news reporting, les human interest stories, le investigative journalism étaient le véritable tableau de bord et la boussole des historiens du présent. cette belle époque où le journaliste était un agenda setter et non un agenda followers, comme c’est le cas en ce moment. Cette époque où le journaliste était un modèle de pondération, de civisme et un tamis par excellence des règles de bienséance. En un, un homme bien appris. Bon nombre hélas ont troqué leurs stylographes raffinés contre des bics à canon.

Par “médias” interposés, on assiste dorénavant à ce que l’on pourrait qualifier de “guerre des chiffonniers”. Et au regard de la montée en puissance de ce journalisme des flingueurs, où hélas le peuple paye le prix fort, la capitulation n’est pas pour demain. Oui, les enjeux apparemment sont colossaux.

conséquence directe, ça tire à tout-va. ça dégaine à vau-l’eau. ici tous les coups et les mots sont permis. Au diable l’éthique et la déontologie. Au quotidien, elle nous livre ainsi à un carnage épistolaire.

Il est donc grand temps, pour les structures de régulation et les associations corporatistes professionnelles épris du journalisme de qualité, de botter en touche, toute cette racaille, ces braqueurs d’un autre genre, qui au nom de quelques amuse-gueules de francs CFA, utilisent en lieu et place des stylos à bille, des kalachnikovs à bille, afin d’effilocher la stabilité nationale, déteindre les institutions de la république et partant détricoter la cohésion sociale.

Haro sur les kalachnikovs à bille !

cabale médiatique, chantage, sabotage, bidonnage, les mots ne sauraient suffire pour décrire les dérapages et l’esprit vicié de ces propriétaires de journaux poubelles qui ont fait de la péjoration et de la vitupération de nos institutions et des hommes qui les incarnent leur fond de commerce, foulant au pied toutes les normes éthiques et déontologiques régissant la pratique du journalisme. Et ce ne sont pas ces vétérans et AS du journalisme parlé ou écrit comme Denis Nkwebo, Eric Chinje, Anne Marthe Mvotto, Denise Epote Durand, Alain Belibi, Xavier Messé, Peter Essoka, Alexendre djimeli, Joe Kwelle Mewanou, Emmanuel Atangana, Lazare Kolyang, Jean François Chanon, Jean Bruno Tagne, Alain Blaise Batongue, Christophe Bobiokono, Marion Obam Mahel… ou encore ces nouvelles étoiles à l’instar de Frank william Batchou, Amy Banda, Eric kouamo, Valgadine Tonga, Jean paul Choun Nyat, Linda Mbiappa, Godlove Kamwa qui me diront le contraire. Même pas ces icônes de regrettée mémoire( Jean-baptiste Sippa, Puis Njawé, Stéphane Tchakam…).

Voilà donc comment des soi-disant patrons de presse, à la réalité des charlatans et apprentis sorciers pressés par la faim et l’envie d’exister à tout prix et à tous les prix, ont écarté la norme et normalisé les écarts. Ils confondent peut-être par ignorance, plume acérée ou critique, à l’injure et la diffamation qui sont des délits de presse punis par la loi. Autant de maladresse et surtout d’irresponsabilité, qui donnent hélas de la matière aux défenseurs de la pénalisation des délits de presse.

 

Rassurez-vous, je ne vous ferez pas le luxe en vous citant nommément, encore moins les titres de vos chiffons qui tiennent sur des feuillets et que vous appelez journal. Oui !ce serait faire la pub de vos « journaux » de caniveaux et des brebis galeuses que vous êtes.

Honte à ces pseudo-patrons de presse adeptes du journalisme de racket et de médisance qui publient des « articles », mieux, des chiffons commandés soit par des officines du chantage, de la manipulation, du tribalisme, de la déstabilisation ou encore initiés par eux-mêmes, afin de s’en mettre plein les poches.

Des braqueurs qui ont désormais pris la presse camerounaise en otage, empoisonnant à vau-l’eau la vie des lecteurs via des titres spectaculaires et insipides. De vrais flingueurs quoi!

Devenu apparemment leur produit d’appel et même leur terreau, les membres du gouvernement, les hommes politiques de poids, des sportifs, des stars de la musique et du cinéma, bref les célébrités et des éminentes personnalités en font les frais tous les jours.

Mon conseil chères victimes, laissez ces maitres chanteurs, experts de la carambouille dans leurs embrouilles, même comme ils veulent par tous les moyens, créer de la brouille dans l’esprit des camerounais.

Laissez-les gigoter et surtout ne cédez pas à ce chantage. Ceux sont tout simplement des affamés qui jouent leur va-tout, espérant des dessous de table ; même pas un kopeck ! Even a kobo ! i mean chichi comme dirait nos frères nigérians. Shame on you pauvres bidonneurs !

En passant,  je pourrais encore vous concéder d’être des spin doctors  pour vos groupes d’intérêts, que des gâchettes à injure pour vos contradicteurs. Anyway, Presse Camerounaise : une chimio s’impose !

Elthon Djeutcha

Akéva !

Ngarbuh massacre: “Atanga Nji must be investigated”

Previous article

CORONAVIRUS : pour ou contre le traçage des malades par géo localisation, levez le doigt !

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *