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Déchets radioactifs, le Cameroun vient d’être mis à l’abri de 28 sources radioactives usées

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Grâce à la coopération avec l’agence internationale de l’énergie atomique, il y’a quelques mois, l’agence nationale de radio protection a démantelé et stocké, au centre national de gestion des déchets radioactifs, 28 sources radioactives usées. Des sources usées, collectées à travers le Cameroun.


L’on a appris jeudi 21 mars 2024 à Yaoundé, lors de la 11e édition de la rentrée scientifique du Cameroun, initiée en 2013 par la ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, le Dr. Madeleine Tchuinté, que 28 sources radioactives usées, ont été collectées et stockées, au centre national de gestion des déchets radioactifs.

Retombée du partenariat scientifique international, ce stockage intervient alors que l’Agence Nationale de Radio Protection ( ANRP ), a procédé de manière autonome en 2023, à la surveillance dosimétrique des travailleurs, opérant dans les industries, les hôpitaux et autres laboratoires, dont les activités mettent en œuvre, les sources de rayonnements ionisants (sources radioactives, rayon x…). En effet, selon l’Agence Nationale de Radio Protection, 1024 travailleurs ont été suivis à travers le Cameroun.

SURVEILLANCE DOSIMÉTRIQUE DES TRAVAILLEURS

La surveillance dosimétrique individuelle, est l’indicateur de performance du dispositif de la radioprotection, des travailleurs sous rayonnements ionisants. Elle a pour but, de quantifier les doses reçues par chaque travailleur, au niveau de l’organisme entier et de servir à la mise en œuvre, du principe d’optimisation selon lequel, les expositions doivent être maintenues, au niveau le plus faible possible. Elle permet aussi de vérifier, des limites de doses fixées par la réglementation. La surveillance dosimétrique individuelle, permet également de définir, les mesures de protection individuelle ou collective et estimer les doses reçues, par les travailleurs en cas de situations d’urgence.

IMPACT DU SUIVI DOSIMÉTRIQUE

Nous apprenons de l’Agence Nationale de Radio Protection que la surveillance dosimétrique a permis de :
1- Détecter des dysfonctionnements des générateurs à rayon x.
2- Détecter les insuffisances des équipements de protection individuelle des travailleurs
3- Protéger la santé des travailleurs et leurs progénitures
4- Détecter des cas d’incident et d’accident radiologiques non signalés qui ont conduit à des surexpositions des travailleurs
5- Mener des activités de recherche . Des activités et bien d’autres, qui souligne l’ANRP, ont permis d’éviter la sortie des devises. Car, apprend-t-on, avant la mise en place du laboratoire de dosimétrie de l’ANRP en 2011, le suivi dosimétrique était uniquement effectué par des laboratoires des pays étrangers ( France, États-Unis, Angleterre…)

Elthon Djeutcha

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