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Déscolarisation au Cameroun, plus de mille enfants menacés d’année blanche

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En cette nouvelle rentrée des classes, c’est un nuage épais “d’une saison blanche et sèche” qui couvre le ciel, de plus de mille enfants au cameroun. Bref, si rien n’est fait dans l’urgence, les enfants des ex-temporaires du chantier naval industriel du Cameroun ( CNIC ), 562 familles au total, n’iront pas à l’école faute de moyens financiers, en cette année académique 2023-2024, qui s’ouvre ce lundi 04 septembre.


Alors que sur cette banderoles en dessus, le ministre des finances,  Louis Paul Motaze à l’image, est pointé du doigt, sur cette autre banderole en dessous, de gauche à droite c’est le

Le directeur du budget du ministère des finances, Edou ALo’o et le

PCA du chantier naval, Nyassa Claude qui sont pointés du doigt.


Les ex-temporaires du chantier Naval accusent en effet, ces hauts fonctionnaires d’avoir détourné leur argent, comme on peut le lire, sur cette pancarte ci-dessous.

En effet, depuis le 26 juillet 2023, les membres du collectif des ex-temporaires (562), du CNIC sont en grève dans la capitale. Partis du Nord-ouest, du Sud-Ouest, du littoral et du centre, ils campent devant le ministère des finances à yaoundé, pour reclamer le versement d’1 milliard de prime de bonne séparation, instruit en 2018 par l’ancien 1er ministre philémon Yang. Aussi, ils revandiquent le payement de 2 milliards 600 millions de Francs CFA de rélicat, des 4 milliards de droits sociaux dûs à leur licenciement en 2010, pour raisons économiques. Depuis lors, seul 1milliard 400 millions avait été versé en 2011.

IMPASSE

Malgré la rencontre, mardi 29 aout 2023, avec le conseiller technique no1, du 1er ministre, Joseph Dion Nguté, promettant une issue favorable, devant permettre l’inscription de leurs enfants, c’est sans argent que les ex-temporaires restent cloués à yaoundé où ils continueront leur grève, à partir de ce lundi, 04 septembre, jour de rentrée.Un train de l’année académique 2023-2024, qui se mettra sur les rails, sans les enfants( plus de mille ) des 562 ex-temporaires du chantier Naval industriel du cameroun. La menace d’une année blanche, qui viendra ainsi violer la charte africaine des droits et du bien être de l’enfant ratifiée par le cameroun le 05 septembre 1997. Une mise à l’écart du système éducatif qui foulera aussi au pied le 4e objectif de developpement durable de l’agenda 2015-2030 adopté le 25 septembre 2015 par l’ONU. Tout comme, cette déscolarisation évitable, viendra aussi violer la convention des Nations-Unies, sur les droits de l’enfant et la déclaration universelle des droits de l’homme.

Elthon Djeutcha

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