Les Plumes d'Akéva

Production du riz : 50 variétés améliorées et vulgarisées  au Cameroun

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Avec pour but de faire pousser et produire le riz dans les 5 zones agro écologiques du Cameroun, l’IRAD sous la tutelle du ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, vulgarise 50 variétés améliorées de riz.

Dans son répertoire 2022 des résultats de la recherche agricole au Cameroun, le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, se réjouit des 50 variétés améliorées de riz, que l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement, vulgarise à travers le pays. Objectif booster la production et limiter les importations.

Selon l’Institut National de la statistique, l’enveloppe globale des importations du riz sur les trois dernières années, ont été évaluées, à 2 millions de tonnes pour 536 milliards de francs CFA.

Pour donc faire chuter cette courbe des importations, le ministère de la recherche scientifique et l’innovation à travers l’IRAD, œuvre depuis 2005, pour l’introduction et la maintenance de nouvelles variétés et intensifie les recherches sur les insectes polyphages (nuisibles à la culture) du riz. Et parmi ces variétés, le NERICA introduit en 2008 à travers des unités de sélection variétale participative à Ndop dans la région du Nord-Ouest et à Garoua dans la région du Nord.

La nouvelle variété de riz appelée NERICA (New Rice for Africa) est un hybride issu des souches africaines et japonaises. Elle a un rendement potentiel de 3 à 9 tonnes à l’hectare . Très tolérante aux maladies, elle se cultive dans toutes les zones agro écologiques du Cameroun, aussi bien en culture pluviale qu’en culture irriguée.

Dans cet élan de relever la productivité et la qualité du riz au Cameroun, l’IRAD a assuré la production de 100 tonnes de semences de base de riz de variétés améliorées et adoptées telles que : le NERICA 3, NERICA L42, NERICA L56. Des NERICA qui devaient aider à la production de 6 mille tonnes de semences certifiées, pour emblaver (ensemencer)  plus de 120 mille hectares de riz paddy (riz non décortiqué).

Nous apprenons du ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, que de 2013 à 2018 un financement d’ 1 milliard de francs CFA a été mis au profit de la recherche pour la maintenance des ressources génétiques, la production des semences de pré base et base de riz, la valorisation des résidus ou sous produits de riz, la formation des chercheurs, des femmes et des jeunes et l’encadrement des étudiants.

Au Cameroun selon la FAO, l’indice de consommation du riz par an, est de 25kg par habitant.

Elthon Djeutcha

 

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